Sir

KNIGHT Andrew Brussels

, par Michel Possoz

Nationalité : Anglaise

« MUSIC WAS MY FIRT LOVE AND IT WILL BE LAST » par John Miles

Ster : Où et quand commenças-tu à jouer de la musique ?

Andrew : A 9 ans j’ai commencé de jouer du « cornet », dans un groupe de débutants de Brass Band, chaque samedi matin.
A 12 ans j’ai continué de jouer dans le groupe des juniors et déjà, on jouait des concerts et des concours.
A 14 ans j’étais dans le groupe des seniors avec deux répétitions par semaine et des supplémentaires pour les concours.

Ster : Pourquoi avoir choisi la trompette ?

Andrew : J’ai acheté une trompette, ici en Belgique, pour pouvoir jouer dans l’harmonie. Je trouve le style de musique plutôt fait pour cet instrument.

Ster : Joues-tu également d’un autre instrument ?

Andrew : Oui, j’aime également jouer du cornet et du bugle car le son est différent : il est plus doux et surtout plus chaud que la trompette.

Ster : N’as-tu jamais envisagé de devenir musicien professionnel ?

Andrew : Je me suis toujours dit : « le jour où j’accepte que l’on me paye pour jouer de la musique, c’est le jour où je deviendrai le PRO de la musique ».
Si je joue c’est parce que, à mes yeux, la musique est avant tout un de mes loisirs avec le sport et ma carrière et que avec cela, je n’ai pas le temps de m’y consacrer davantage et de réfléchir plus loin. Ma profession dans le textile est déjà un métier pas évident et donc une bonne carrière dans la musique est encore plus difficile à poursuivre aujourd’hui !

Ster : Depuis quand joues tu chez nous, et comment es-tu arrivé chez nous ?

Andrew : J’ai joué à la Ster depuis 1999, cela fait donc 7 ans. Mon premier concert était au parc Josaphat. A ce moment là je jouais à Haren et j’ai entendu que de Ster avait besoin d’un trompettiste et donc deux concerts après je suis venu rejoindre plus régulièrement le groupe.

Ster : Tu es anglais, la mentalité belge au sein de l’orchestre est-elle différente de chez toi ?

Andrew : Oui, je sens qu’il n’y a pas assez de nouveaux musiciens et cela c’est un problème que l’on trouve plus particulièrement chez vous en Belgique.
Je compare la musique avec le sport, et c’est dommage que les parents des jeunes doivent payer pour suivre des cours de musique en dehors de l’école car chez moi, en Angleterre, la musique et le sport commencent à l’école.
J’ai eu de la chance d’être né dans un petit village de la ville nommée Huddersfield, dans la région du Yorkshire. Huddersfield est malheureusement peu connu pour sa magnifique équipe de foot (on ne l’a pas vue au Mundial !) mais plutôt pour sa musique de Brass Band, sa chorale d’hommes et également pour son hôtel de ville réputé pour être le meilleur de la région, grâce à son acoustique purement naturelle. Il est connu que Huddersfield possède un Brass Band, des Philharmonies orchestrales, des harmonies également de très bon niveau, dans chaque village.

Ster : Joues-tu également dans un autre groupe ?

Andrew : Oui, pour le moment je joue du « cornet » dans le Brass Band à Kapelle op den Bos. J’ai joué dans l’orchestre de la British School, à l’harmonie de Haren, à l’harmonie de Drogenbos, à l’harmonie de Hombeek et dans le Brass Band de Grimbergen.

Ster : Quel style de musique écoutes-tu ou joues-tu de préférence ?

Andrew : J’aime tous les styles de musique, en passant par la musique de film, du classique jusqu’au rock et pop. En ce moment,j’écoute beaucoup de swing des années 50 et 60 en citant comme exemple « the Rat Pack » : Frank Sinatra, Dean Martin et Sammy Davis junior.

Ster : Quelle est ton activité professionnelle ?

Andrew : Je suis un technicien de tissu. Je viens de terminer le poste d’acheteur et créateur à Bruxelles pour des collections avec un grossiste de tissus de « haut de gamme » pour l’habillement des hommes... mais pas n’importe qui bien sûr... : Mr. Vincent Kompany, Monseigneur le Prince Laurent, Mr. Helmut Lotti, notre célébrité anglaise David Beckham, le tombeur de ces dames, Léonardo di

Caprio et the best pour la fin, notre très cher Président Monsieur Moreau !

Ster : Ton métier te rappelle en Angleterre, comment vis-tu cela ?

Andrew : Je le vis positivement mais, rassurez-vous, avec beaucoup d’émotion, une partie de moi restera toujours ici en Belgique.
Je retourne, dans mon pays natal, l’Angleterre, après presque dix ans de vie à Bruxelles pour assurer le rôle de directeur de design et de la vente de tissus dans une usine de tissus du Yorkshire. J’ai remis ma démission pour retourner dans mes origines et donc pour le moment, je preste mon préavis en attendant que la société puisse me remplacer et cela jusque maximum le mois de décembre.

Ster : Quel est ou sont les souvenirs que tu retiendras de ton passage parmi nous ?

Andrew : J’ai trop de souvenirs. Le premier qui me vient, c’est mon souvenir à moi, et il restera pour moi.

Le deuxième, c’est le concert avec vous à Frameries, dans une salle qui me faisait penser à Vera Lynn, à cause de sa construction toute en bois avec des colonnes du style de l’époque. Le troisième, c’est d’avoir pu jouer dans un groupe comme la Ster, avec un humour belge qui est excellent à mes yeux !!!

Ster : Quel message voudrais-tu passer au musiciens de l’orchestre ?

Andrew : De bonnes et longues continuations de l’amusement entre vous et vos spectateurs.
ET N’OUBLIEZ PAS : la musique est internationale et non anglaise ou flamande ou encore française !
Et « le chef reste le chef ».
A bientôt, je reviendrai le plus possible en Belgique et surtout merci à vous tous pour tout ce que vous m’avez donné et apporté dans mon cœur...