Palais des Beaux Arts 7 novembre 2002 Concert de Gala

, par Leontine Donders

Le concert de Gala "Loisirs 3ème âge" est pour beacoup de nos musiciens " la cerise sur le gâteau" car il concrétise le rêve de bon nombre d’entre-eux, jouer sur la magnifique scène de ce prestigieux Palais des Beaux-Arts de Bruxelles

Il est évident, que pour nos musiciens tous amateurs et non professionels, c’est un rêve que de pouvoir jouer devant un public de 2000 personnes qui, chante, les acclament, les emportent durant quelques heures dans le monde fabuleux du showbiz.

Nous avons au sein de notre orcheste, l’informaticien, l’employé, le plombier, le boucher, l’étudiant, le retraité et j’en passe... chacun ayant le même but, faire de la musique. La musique qu’ils jouent avec le coeur, avec les tripes, avec la foi de l’artiste, le vrai, l’artiste avec un grand "A".

Ce concert au Palais des Beaux-Arts demande énormément de préparation, de réunions, de répétitions, de coup de gueule (très vite oubliés). Mais que faire lorsque deux semaines avant la grande date le chef de musique Paul SCHOOVAERTS se trouve hospitalisé. Alors surtout ne pas céder à la panique, reprendre les choses en main, ce que fait le vice-président et sous-chef de musique Fernand BURTON. Sans perdre de temps il se plonge dans les conducteurs et prend en main les répétitions qui se poursuivent avec la chanteuse Karine BOSANNE. Le Président Eugène MOREAU remonte le moral des troupes inquiètes quant au bon déroulement de leur concert. De son côté, Paul SCHOOVAERTS ne les oublie pas et fait lire par sa fille Valérie un mot d’encouragement car il les connait mieux que quiconque ses musiciens et sait que même sans lui ils mèneront à bien ce concert.
"Serrez vous les coudes, soyez confiants, vous êtes les meilleurs, il faut y croire et vous verrez tout ira bien leur dit-il".

Le 8 novembre 13h30, les musiciens prennent place sur la scène. A 14.00H ils attaquent les premières notes avec confiance et enthousiasme,l’orchestre ne fait plus qu’un avec le public qui chante, acclame, applaudit.
A 18.30h le rideau c’est refermé et les premiers coups de téléphone sont donnés chez Paul SCHOOVAERTS et continuent de pleuvoir le lendemain et même le surlendemain. Les larmes aux yeux il écoute les éloges qui lui sont rapportés, il savait qu’il pouvait compter sur Fernand BURTON et ses musiciens et qu’ils réussiraient ce défi même sans lui et c’est le plus beau des cadeaux que son harmonie pouvait lui donner. Il suffisait d’y croire, il y croyait.
BRAVO A TOUS !!