30 mai 2004

LA “STER” A Luxembourg

, par Leontine Donders

Dimanche matin, 06 h 30. Je pense avec émotion aux amis qui ont dû se lever bien tôt pour partir de Bruxelles à 7 heures. Je me la coule encore douce car je prends le train (non, le car) en marche à Marche. Et comme quasi tous les musiciens étaient à l’heure, le car l’est aussi.

Il fait beau, la route est agréable, il fait calme dans le car. On sent que les gens se sont levés tôt.

Arrivée sans histoire à Luxembourg. Il a fallu d’abord trimballer tout le matériel sur 250 mètres : pas d’accès pour le car à la Place d’Armes. Heureusement qu’il y avait Cyriel qui tirait la remorque avec sa voiture, et que le plus lourd y était chargé. Moi, j’étais super content que la caisse de ma basse est munie de roulettes. Heureux ceux qui jouent du piccolo. Ils n’arrivent pas essoufflés au kiosque.

Concert presque parfait. Presque, car je me suis pris pour Robert Van Assche ! Avant le « bis », j’avais déjà refermé ma farde. Dans ma précipitation à la rouvrir, j’ai envoyé valdinguer mon pupitre qui est passé à deux millimètres d’un sax baryton. Comme les pupitres du kiosque de la place d’Armes sont en acier renforcé de Arcelor, cela a fait beaucoup de bruit durant la chute. Le pupitre des trompettes en a tremblé et a été fort effrayé. Mille excuses ! Je ne le ferai plus.

Après le concert, on a eu le temps de se désaltérer. Si le carburant est moins cher au Grand Duché, la Pils à 2,50 Euros est une bonne manière d ‘en réduire la consommation ! On a tous signé une belle carte pour notre Président. Il en a même eu deux, car les accompagnants non musiciens étaient vexés de ne pas pouvoir signer la carte des musiciens. Alors ils en ont envoyé une deuxième que les musiciens n’ont pas pu signer !

Retour dans le car, direction Grevenmacher. Excellent dîner, chouette ambiance, nos chahuteurs habituels (ils se reconnaîtront) y ont bien participé. Surprise : un vibrant « Happy Birthday » pour notre timbalière Marie, qui ne s’y attendait vraiment pas. Je retiens la phrase d’un des chahuteurs qui nous a demandé d’avoir une pieuse pensée pour le Président qui saignait du nez pendant que nous buvions du bon vin...
A propos de vin :
3 Pils à la place d’Armes : 7,50 Euros.
Une bouteille d’un litre de (bon) Riesling : 8 Euros !
On a très largement profité de cette agréable différence.

Pour ceux qui n’ont pas pu accompagner, retenez le nom du restaurant : le MOSELLAN. Il n’a, à première vue, rien d’exceptionnel, mais on y mange très bien et ce n’est pas cher. Je compte d’ailleurs y retourner.

A 300 mètres de là, visite des Caves Bernard Massart. Là, l’anecdote du jour. Nous sommes confiés à une jolie guide pour la visite. La pauvre, c’était le troisième jour qu’elle faisait ce travail, donc, elle n’était pas encore très sûre d’elle. Comme notre groupe était assez conséquent, elle nous demandait chaque fois de nous rapprocher. Et celui qui, pour son malheur, était le plus près d’elle, c’était Constant qui, de sa grande taille, visait tout le temps ce que vous pouvez imaginer. Comme élément déstabilisateur, on ne fait pas mieux. Si la pauvre fille avait trouvé un trou de souris, elle se serait bien cachée dedans. Ah, les fous rires !
Après la dégustation d’usage (et quelques bons achats) suite du voyage vers Echternach, sous la pluie. Quelques petits tours sur la kermesse (le mardi d’avant, il y avait eu la célèbre procession) vingt minutes de retard pour récupérer les retardataires (tiens ! toujours les mêmes !) et retour vers Bruxelles.

Un grand merci à Bernard Laporte (Nono, pour les anciens). Il nous a organisé une superbe journée. C’est lui qui a trouvé le restaurant et la visite des caves. C’est lui qui a « coaché » Willy Janssens dans une voiture digne de son standing. Nono, tu habites loin de nous, mais on te ressent encore toujours comme membre de la STER. Des comme toi, on en redemande !

Moi, je vous ai abandonnés à Marche.
Belle, très belle journée.

Gilbert