Mr

DUCHESNE Benoit Evere

, par Benoit Duchesne

Nationalité : Belge

Ster : Où et quand as-tu appris la musique ?
A l’académie de Tongres à l’age de 7ans. J’ai d’abord du commencer par une année d’initiation à la musique car j’étais sur papier encore trop jeune pour suivre les cours de solfège.

Ster : Pourquoi as-tu choisi la clarinette ?
La clarinette a été un instrument de secours. Étant petit j’étais fasciné par les orgues d’église. Quand on m’a dit qu’il fallait d’abord faire 9 ans de piano avant de commencer l’orgue, le choix a vite été payé. Je me suis tourné vers le saxophone. Heureusement on a pu m’inscrire de suite. On a été voir le professeur de saxophone et il m’a déçu aussi : mes mains étaient trop petites… Il m’a alors conseillé la clarinette en me disant que je pourrais faire du saxophone dès que mes mains auraient grandi.

Ster : Joues-tu aussi d’un autre instrument ?
Je joue accessoirement de la clarinette basse, je sais faire du bruit sur un saxophone et j’ai commencé la trompette au mois de janvier.

Ster : Quel est ton travail ?
Après mes humanités scientifiques, dont l’aboutissement m’était imposé par mes parents, j’ai pu entreprendre ce que je souhaitais depuis l’age de 14-15ans : la réparation d’instruments de musique. Mon apprentissage terminé chez Music Company à Bruxelles, j’ai cherché à faire des stages à l’étranger. Il faut dire que sans être introduit par quelqu’un du milieu, ce n’est pas facile de se faire accepter. Donc, il fallait agir : faire la formation requise pour être indépendant… mais il ne faut pas oublier de compter avec la lenteur administrative du VDAB d’abord pour qu’il accepte que vous avez les capacités à suivre les cours,… puis qu’il sorte le dossier d’inscription du tiroir. Enfin, on y est. En octobre, je démarre mon activité de réparation d’instruments à vent à Tongres.

Ster : La musique a donc une grande place dans ta vie ?
La musique n’a pas une grande place dans ma vie, la musique EST ma vie. La musique raconte souvent plus que des mots et je trouve cela génial. Celui ou celle qui me demanderait d’abandonner la musique ou de renoncer à une activité musicale, ne serait pas un(e) véritable ami(e).

Ster : Combien de temps es-tu déjà parmi nous ?
J’ai commencé à la Ster au mois de juillet 2003 il me semble. C’était juste en renfort, en vue de la tournée en Slovénie. Cette prestation n’a malheureusement pu se faire mais, après quelques répétitions, pour moi le virus m’avait gagné….. je suis resté.

Ster : Comment te sens-tu parmi nous , est-ce très différent d’harmonie en harmonie ?
Je me sens très bien ici, c’est pour cela que même n’habitant plus Bruxelles je viens encore régulièrement. Chaque harmonie a son histoire, son âme, ses idées. Ça change beaucoup de l’une à l’autre. L’atmosphère est surtout dynamisée par le chef et le président, sans oublier la participation généralement discrète mais oh ! combien nécessaire des aidants (secrétariat, mise en place de la salle, bibliothécaire, …)

Ster : Comment vis-tu les concerts à la Grand Place de Bruxelles ?
Les concerts à la Grand Place sont grandioses ! L’ambiance est bonne, il y a même certaines personnes du public qui se chargent d’un peu de divertissement. Malgré le soleil dans les yeux et les micros aux pieds, la qualité musicale habituelle est toujours au rendez-vous !

Ster : Quel style de musique préfères-tu écouter ou jouer ?
J’aime écouter chaque style de musique, sauf le rap, enfin si on peut appeler cela de la musique. J’aime aussi tout jouer, même si je n’y arrive pas toujours !

Ster : Quel message voudrais tu transmettre aux musiciens de l’orchestre ?
La musique permet à tout homme ou femme, peu importe sa couleur ou son âge, de se comprendre et de partager des sentiments à travers les notes.
La jeunesse étant l’avenir d’une société, je propose aux musiciens aguerris de motiver et d’attirer « la relève » pour continuer de partager ce patrimoine d’une valeur inestimable qu’est la bonne humeur et le bonheur.
Aux jeunes de l’orchestre qui ont la chance d’encore fréquenter les académies qu’ils suggèrent à leurs condisciples de venir sans crainte découvrir les richesses d’une société où ils pourront, tout en pratiquant leur art, partager les trucs et astuces des plus expérimentés. Tout ceci se pratiquant dans un respect mutuel des générations, valeur souvent inexistante de nos jours.

P.-S.

Duchesne