Le mot du President (09/2002) Octobre

, par Michel Possoz

L’Harmonie « De Ster » a concrétisé un rêve au cours de ces dernières semaines, participer au rapprochement entre les peuples de régions différentes.

Beaucoup d’énergie a été développée par notre Chef Paul Schoovaerts et notre précieuse secrétaire Léontine, pour mener à bien l’objet d’un pari un peu fou au départ, la venue de l’Harmonie chère à Spela Cimerman, « PAPIRNISKI PIHALNI ORKESTER VEVCE de Ljubliana en Slovénie.

J’adresse avec notre Harmonie tous nos remerciements à ceux et celles qui nous ont aidés à le réaliser.

Ce ne fut pas simple. Mais, une fois de plus, il est démontré qu’y croire et beaucoup d’enthousiasme renversent les montagnes.

Quelles journées que ce week-end des 13.14 et 15 septembre dernier ! ! !

Nos hôtes n’auront probablement pas beaucoup dormi.

Néanmoins ils nous ont offert une belle démonstration sur la Grand-Place de Bruxelles, lors du Tattoo organisé par notre Fédération Musicale.

Et que dire du magnifique concert qu’ils nous ont permis d’apprécier en notre Maison Communale. Les réactions du public ont été les meilleurs remerciements adressés tant aux musiciens qu’aux promoteurs de cette belle initiative.

Un merci particulier aux familles Schoovaerts, Burton et ne l’oublions pas à Gilbert ! !

Les flonflons à peine éteints, nous sommes allés divertir nos amis de l’Harmonie de Mont-Saint-Pont. L’accueil qui nous a été réservé nous a été droit au cœur.

Le lendemain, en « l’Espace Toots », nous avons organisé pour le compte de notre Fédération et grâce à la « VLAAMSE GEMEENSCHAP » un après-midi de démonstration qui a permis au très nombreux musiciens invités de démontrer leur savoir-faire et au très nombreux public de constater que notre Harmonie relève d’un niveau musical de premier plan.

BRAVO CHEF ! ! BRAVO CHERS MUSICIENS ! !

Un regret que je ne puis taire ! Pourquoi notre Communauté française, n’accorde-t-elle pas plus pour ne pas dire « aucun » intérêt à l’action menée par les sociétés musicales, Harmonies, Fanfares et autres Chorales de notre Capitale ? ?

C’est pourtant au sein de telles sociétés d’amateurs que se maintiennent un climat de tradition, de sociabilité, d’esprit d’entraide et surtout un bouillon de culture populaire qui permet à chacun de développer sa personnalité.

Et en ce qui nous concerne plus particulièrement, de promouvoir un langage universel, que chacun comprend et accepte sans animosité.

J’ai cité LA MUSIQUE qui rapproche plutôt qu’elle n’écarte.

LA MUSIQUE qui un jour, tous, nous le souhaitons, abolira définitivement les frontières artificielles qui divisent les habitants de toutes les régions du monde.

L’espoir fait vivre, entretenons-le

Eugène MOREAU

Président