Detiège Guy

, par Michel Possoz

Age : 48 ans

Nationalité : Belge

Ster : quelle profession exerces-tu ?
Je suis militaire (Commandant) au Quartier Reine Elisabeth, rue d’Evère depuis le mois de juillet. J’y ai une chambre que j’occupe du dimanche au vendredi.

Ster : quand et où as-tu commencé la musique ?
Un copain de classe primaire m’a entraîné avec lui au cours de solfège de la Royale Harmonie L’Avenir de Liers (mon village) à 8 ans. J’y ai intégré ensuite la clique comme clairon, avant de passer à la trompette, au bugle, au trombone, au tuba basse et maintenant au cor !

Ster : pourquoi ou comment as-tu choisi le cor comme instrument ?
Je suis passionné par les cuivres. Il y a quelques années, j’ai décidé de suivre tous les cours de cuivre à l’académie de musique ; j’ai ainsi mon diplôme final d’académie à la trompette, au cor alto et au trombone. Il y a cinq ans il me restait à faire le cor et le tuba basse. Ne voulant pas prolonger ces études au-delà de 51 ans, j’ai dû me résoudre à mener de front les deux cours. Je viens à de Ster au cor pour une simple raison pratique ; le lundi j’ai cours de cor à l’académie de Woluwé-St-Lambert, ainsi je ne me trimbale qu’avec un seul instrument la semaine.

Ster : comment es-tu arrivé chez nous ?
Quand j’ai appris que j’allais travailler à Evère et que je pouvais disposer d’une chambre au quartier, j’ai cherché une société de musique proche qui répétait en semaine. Grâce à internet, j’ai trouvé rapidement. Il faut dire aussi que j’avais été tuyauté par Gilbert que j’ai rencontré lors de répétitions et de concerts occasionnels avec la musique d’Eprave.

Ster : en tant que nouveau, quelles sont tes impressions envers l’orchestre, le chef de musique ou le choix des morceaux, … ?
J’ai été enchanté par l’accueil qui m’a été réservé. Vous pensez une fois, un Liégeois en plein cœur de Bruxelles… Merci notamment au pupitre des trompettes, même si mon jeudi matin est parfois un peu pénible… J’ai tout de suite remarqué que le chef était apprécié de tous, que le niveau me convient très bien (pas impossible pour moi, pas facile, de quoi se motiver, quoi). Le style de musique est la variété de qualité, ce qui assure le succès auprès du public.

Ster : te sens-tu à l’aise au pupitre ?
Ben, le fait d’être seul cor (mais ça va changer d’ici peu) est délicat (pas de possibilité de se camoufler derrière d’autres) et physiquement dur pour les lèvres, car je ne peux abuser des repos supplémentaires.

Ster : jouais-tu dans un autre orchestre avant ?
J’ai toujours joué avec la Royale Harmonie L’Avenir de Liers (www.harmoniedeliers.be) qui est associée avec l’Harmonie Royale Les Fanfares d’Othée. Comme second orchestre, en fonction de mes lieux de travail, j’ai joué avec l’Harmonie de Warmifontaine, avec la Musikaine (de Kain, près de Tournai) et avec la Phalange musicale de Jemelle. Je me suis donc fait des amis dans toute la Wallonie !

Ster : y a-t-il une différence de travailler lors des répétitions ?
Ben, on peut dire que Paul est un rapide, et qu’il ne traîne pas des heures sur les morceaux. Mais on voit bien qu’il repère toutes les fautes.

Ster : tu as joué ton premier concert parmi nous le 26 septembre, comment l’as-tu vécu ?
J’ai trouvé que c’était une très bonne idée d’associer deux orchestres plus un chanteur, que cela permettait au public de profiter d’une large palette de styles et donc de ne pas s’ennuyer une seconde. Pour ce qui est de notre orchestre, j’ai trouvé cela très swing. J’étais fier de pouvoir en être. Pour ce qui est de ma prestation personnelle, on essayera de faire mieux la prochaine fois…

Ster : as-tu des suggestions pour changer l’une ou l’autre chose ?
Ce serait bien prétentieux de ma part. Laissez-moi encore quelques mois.

Michel Paternoster doit être fier de celui qui a pris sa relève et qui sait peut-être a-t-il guidé tes pas du haut de son étoile. C’est avec plaisir que nous t’accueillons dans la grande famille de « DE STER ». Ta sympathie, ta bonne humeur et ton sourire font chaud au cœur. Merci.